je voulais écrire quelque chose à propos de zelda breath of the wild, ghost of a tale et far from noise
raconter à travers mais je me fais sans cesse rattraper par la dépression capitaliste de la recherche d’emploi parler des immenses espaces vides de zelda parler des minuscules lieux étouffants de ghost of a tale parler de quand on se perd au cours des deux jeux, une forte impression de tourner en rond en voulant trouver des choses : des temples secrets à l’aide d’un radar au bip-bip infernal, des kuroks avec un masque à maracas tout aussi éreintant.. ou des champignons, des bouts de costume, des insectes… j’imagine un jeu où, une fois la chose trouvée et découverte, il faut la détruire je m’ennuie devant zelda, je m’ennuie devant ghost of a tale, j’en ai marre de chercher des objets et des trucs, j’en ai marre de chercher un travail. puis, far from noise. immobile par crainte face aux horizons dépeuplés sur le bord d’une falaise toisée par le soleil, les grésillements de la radio font oublier le temps, éviter les pensées : la chute ou non le vent tremble j’aimerai être enveloppée par une tempête (les solitudes naturelles) puis, far from noise un plan presque fixe, statique — calme; rien à chercher, rien à trouver mais où l’on peut se perdre quand même